Melisachew Wudage Chekol - Analyse Statique de Requête pour le Web Sémantique

13:00
Mercredi
19
Déc
2012
Organisé par : 

Melisachew Wudage Chekol

Intervenant : 

Melisachew Wudage Chekol

Équipes : 

- La soutenance aura lieu le mercredi 19 Decembre à 14h00 dans le Grand Amphithéâtre de l’Inria Rhône Alpes. La présentation sera faite en anglais.

- Adresse : 
Centre de recherche Inria Grenoble - Rhône-Alpes 
Inovallée 
655 avenue de l’Europe 
Montbonnot 
GPS : 45.218037,5.807378

- Le jury est composé de :

  • Mme. Marie-Christine Rousset — Professor — UJF University — Président
  • M. Diego Calvanese —Professor — Free University of Bozen-Bolzano — Rapporteur
  • M. Axel Polleres — Professor — Siemens — Rapporteur
  • Mme. Marie-Laure Mugnier — Professor — University of Montpellier II — Examinatrice
  • M. Jérôme Euzenat — Directeur de recherche — INRIA & LIG — Directeur de thèse
  • M. Nabil Layaïda — Chargé de recherche — INRIA & LIG — Co-directeur de thèse
  • M. Pierre Genevès — Chargé de recherche — CNRS — Invité

L’inclusion de requête est un problème bien étudié sur plusieurs décennies de recherche. En règle générale, il est défini comme le problème de déterminer si le résultat d’une requête est inclus dans le résultat d’une autre requête pour tout ensemble de données. Elle a des applications importantes dans l’optimisation des requêtes et la vérification de bases de connaissances. L’objectif principal de cette thèse est de fournir des procédures correctes et complètes pour déterminer l’inclusion des requêtes SPARQL en vertu d’axiomes exprimés en logiques de description. De plus, nous mettons en œuvre ces procédures à l’appui des résultats théoriques par l’expérimentation. À ce jour, l’inclusion de requête a été testée à l’aide de différentes techniques : homomorphisme de graphes, bases de données canoniques, les techniques de la théorie des automates et par une réduction au problème de la validité de la logique. Dans cette thèse, nous utilisons la derniere technique pour tester l’inclusion des requêtes SPARQL utilisant une logique expressive appelée le μ-calcul. Pour ce faire, les graphes RDF sont codés comme des systèmes de transitions, et les requêtes et les axiomes du schéma sont codés comme des formules du μ-calcul. Ainsi, l’inclusion de requêtes peut être réduit au test de la validité d’une formule logique. Dans cette thèse j’identifie les divers fragments de SPARQL (et PSPARQL) et les langages de description logique de schéma pour lequelle l’inculsion est décidable. En outre, afin de fournir théoriquement et expérimentalement des procédures éprouvées pour vérifier l’inclusion de ces fragments décidables. Enfin, cette thèse propose un point de repère pour les solveurs d’inclusion. Ce benchmark est utilisé pour tester et comparer l’état actuel des solveurs d’inclusion.